Soirée de Gala du Festival Vues d’Afrique : la Fête pour un quart de siècle d’ouverture sur le monde.

Michaelle Jean, Gouverneure Générale

Tout le gratin artistique afro-caribéen de Montréal s’était donné rendez-vous vendredi soir 17 avril 2009, à l’Impérial, où avait lieu la soirée de Gala du Festival PanAfrica international. Cette année, l’événement avait une résonance toute singulière puisque le Festival Vues d’Afrique célèbre en cette édition ses 25 ans. Pour l’occasion, des personnalités politiques de toutes les institutions fédérales, provinciales et montréalaises s’étaient déplacées, au premier rang desquelles la Gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, qui assurait la présidence de la soirée. Très attendue et particulièrement sollicitée, Michaëlle Jean a lors de son discours tenu à saluer les 25 ans d’un festival qui donne « à voir la diversité des cultures africaines et créoles », et qui « montre une vision différente de l’image misérabiliste habituellement associée à l’Afrique », un continent qui selon elle est en train d’entamer « une marche de l’espoir ». Des paroles forcément bien accueillie par l’assemblée métissée.

Autre moment fort de la soirée, la remise du Prix Léopold Sédar Senghor, du nom de l’ancien Président sénégalais, un prix récompensant le travail fourni par une personnalité ayant œuvré tout au long de son parcours pour le dialogue des cultures et l’éducation dans le monde. Premier récipiendaire de ce prix, l’ancien Ministre de l’Education du Québec et fondateur de ce ministère, Paul Gérin-Lajoie s’est dit très « honoré de recevoir cette distinction ».

M. Gérin Lajoie reçoit le Prix Léopold Sédar Senghor
M. Gérin Lajoie reçoit le Prix Léopold Sédar Senghor

Parmi les autres réjouissances proposées par les deux présentateurs de la soirée, Philippe Fehmiu et Marie Ange Barbancourt, des hommages aux organisateurs du festival et des mini-concerts d’interprètes issus du monde afro-caribéen : la sud-africaine Lorraine Klaasen, l’ haïtien Tactic Polo qui a fait chanter la salle, le sénégalais Oumar Ndiaye. Avant la soirée dansante, le court-métrage d’ouverture Mamadou il est où ?de Katy N’Diaye, a fait retentir les rires des quatre cents spectateurs venus assister à la soirée de Gala.

1 COMMENTAIRE

  1. bon article!!! de plus ce festival permet à la diaspora africaine de se ressourcer aussi!
    well done

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
Veuillez entrer votre nom ici