Aristide de DjiDji, compositeur sans détour

Malgré ses nombreuses participations à d’autres projets, Aristide Gnakalé Sahouo tient la barre avec sa formation DjiDji. Récipiendaire du Syli de Bronze 2010 de la musique du monde, le groupe puise ses sonorités au pays d’Alpha Blondy et de Tiken Jah Fakoli. Touki Montréal l’a rencontré quelques jours avant son spectacle en extérieur (25 juillet, Place Emilie Gamelin).

Quels sont les artistes qui vous ont inspiré?

Au niveau de l’Afrique, je peux citer Manu Dibango, Lokua Kanza et Papa Wemba. En Côte d’Ivoire, c’est un artiste comme Kéké Kassiry qui m’a inspiré. Et ici à Montréal, Sting, c’est le style de musique que j’aime beaucoup.

Comment procédez-vous pour composer ou créer vos rythmes?

Je suis bassiste donc au niveau de la composition je ne suis pas très rapide, mais musicalement, chaque fois que je pratique la basse, les mélodies me viennent plutôt aisément en tête.  C’est en travaillant ou même en marchant dans la rue que je trouve l’inspiration. C’est pour çà que j’ai un petit enregistreur sur moi car si je n’enregistre pas, j’oublie.

Que représentent pour vous le multiculturalisme et l’interculturalisme dans la musique?

Je pense que c’est bien et ça donne un peu d’ouverture à tout le monde. En plus, ça prouve surtout que la musique n’a pas de frontière. Ça nous aide beaucoup en temps qu’artiste. Moi ce que je sais, l’autre ne le connait pas et inversement. C’est ainsi qu’on se complète et ça donne des mélodies différentes.

Un mot sur Montréal

Je suis très fier de vivre à Montréal. C’est une ville qui ressemble beaucoup à Abidjan. C’est comme Babi. La Côte d’Ivoire est une plaque tournante de la musique en Afrique. Je pense que c’est la même chose ici à Montréal. Pour avoir participé à plusieurs festivals ici au Canada, je peux dire que Montréal vit vraiment de la musique. Un musicien ici à Montréal ne chôme pas.

Propos recueillis par Stéphane Waffo.

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