Touki Montréal a visionné quelques films qui seront à l’affiche lors de da 27e édition du Festival international de cinéma Vues d’Afrique. Si le festival propose des films ambitieux et de qualité dans la section courts-métrages, le choix du film de clôture laisse perplexe.
NA WEWE – IVAN GOLDSCHMIDT (Belgique/Rwanda)
Le réalisateur Ivan Goldschmidt nous montre l’affrontement des Hutus et des Tutsi lors de la guerre civile de 1994, au Burundi. La tension monte crescendo lorsque des rebelles attaquent un minibus de civils. Basée sur des faits réels, l’histoire risque de secouer les âmes sensibles.
Mokhtar et son fils Nabil sont sur la route pour aller jouer un spectacle de marionnettes dans une école lointaine. Sur le chemin, les embûches se succèdent… Abdenour Zahzah dirige la caméra sur la bonté d’âme, la corruption policière et les leçons de morale des pratiquants les plus extrêmes.
Trois françaises d’origine africaines se font refoulés à l’entrée d’une boîte de nuit parisienne. Excédées, Aïda, Rama et Bijou ont du mal à choisir entre « la terre qui leur a donné le jour et le pays qui leur a donné ses graines». Réalisé par Olivier Nelli, le court métrage est parsemé de symboles forts.
LINGE SALE – MALIK AMARA (Tunisie)
La comédie hilarante et burlesque de Malik Amara braque les projecteurs sur la vie d’un homme ordinaire qui subit la tyrannie de sa femme. Très réaliste, le court-métrage est hilarant et criant de vérité.
DAKAR BEL AIR – DAOUDA TOUBAB (Sénégal)
Sur les 15 minutes du film Dakar Bel-Air, dix sont silencieuses. C’est normal pour une histoire qui se déroule au cimetière. Basile est rentré au Sénégal pour se pencher sur la tombe de son père mort en 2004. Là-bas, il rencontre le gardien qui nettoie la tombe de Léopold Sédar Senghor…
LES AMOURS D’UN ZOMBI – ARNOLD ANTONIN (Haïti)
Le film qui sera présenté lors de la soirée de clôture du 8 mai en étonnera plus d’un. Pierre Zéphirin est un zombi amoureux, triste, qui veut retrouver sa bien-aimée Swanen.
Roger Julmé, le politicien véreux et l’étrange Baron lui mettent des bâtons dans les roues. La floraison de rebondissements condensée en 1h30 donne un aspect improbable au film. L’imaginaire peut-être trop débridé de Arnold Antonin risque de ne pas divertir tout le monde.
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