Boubacar Traoré illumine l’Astral

20h, ce samedi 1er octobre à l’Astral. La salle est attentive. Le respectable bluesman malien, Boubacar Traoré vient tâter de la guitare acoustique dans le cadre de la série Jazz à l’année du Festival international de Jazz de Montréal.

[singlepic id=1486 w=320 h=240 float=right]Il est accompagné de ses deux complices : Vincent Bucher, qui emmènerait presque que le public jusqu’aux rives du Mississippi avec son harmonica, et Madieye Niang, qui maitrise toutes les sonorités possibles de la calebasse.

Ce soir-là, le Boubacar Traoré Trio a joué quelques pièces du huitième et plus récent album de la discographie de « Kar Kar », Mali Denhou.

Le public a pu entre autres apprécier « Mali Denhou », « Minuit », « Farafina lolo lora », ainsi que plusieurs autres compositions extraites de ses différents albums comme « Kanou » ou « Je chanterai pour toi ».

Extrait audio de « Je chanterai pour toi »  [audio:https://toukimontreal.com/wp-content/uploads/2011/10/BoubacarTraore-Je-chanterai-pour-toi.mp3|titles=BoubacarTraore – Je chanterai pour toi]

Vêtu comme à son habitude d’une tenue traditionnelle et porté par le mélange des arpèges de sa guitare acoustique relevés par la calebasse et l’harmonica, le bluesman est presque en transe dès la deuxième chanson.

[singlepic id=1488 w=320 h=240 float=left]Celui qu’on a surnommé à une époque « le Elvis Presley Malien » esquisse de petits pas de danse en faisant des mouvements en avant et en arrière à chaque fin de couplets ou de refrains, donnant ainsi le rythme de la soirée au public.

L’esprit du concert est fidèle à l’esprit du nouvel album et des précédents : la langueur et la nostalgie qui dominent le répertoire musical de l’artiste sont soudainement coupées par quelques chansons un peu plus enjouées.

Après presque cinq ans de silence, il était temps que « Kar Kar » revienne à Montréal. Vu l’ovation du public à la fin du spectacle, il est sûr et certain que sa musique a plu, plait et continuera de plaire encore longtemps.

Pour ceux qui ne le connaissaient pas ou ceux qui ne parlent pas le bambara, difficile de se laisser emporter par la musique du Malien. Mais, la musique de Boubacar Traoré ne s’explique pas, elle se vit.

Quelques photos de la soirée

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