Rasta Government de Takana Zion : le roots dans la peau

Pour son troisième album, Takana Zion a fait le choix d’un retour aux sources du reggae. C’est dans les mythiques studios Harry. J, à Kingston, que le jeune guinéen a enregistré l’ensemble des 10 titres qui composent l’album Rasta Government, sorti sous l’étiquette Soulbeats Records.

Sous l’aile des producteurs Steven Stewart et Sam Junior Clayton, Takana Zion continue l’exploration des racines de sa musique de cœur et nous propose ainsi un album plus abouti.

À son nom, on comprend déjà que Rasta Government est un disque différent. D’abord musicalement, ce nouvel album est plus roots et sonne bien plus live que les deux précédents.

La collaboration de la crème des musiciens de la capitale jamaïcaine n’est pas anodine et les puristes apprécieront certainement le génie de Robbie Linn (claviers), Sly Dunbar (batterie) ou encore de  Sticky Thompson (percussions).

L’écriture et le chant font également partie intégrante de la profonde évolution du petit protégé de Tiken Jah Fakoly. Tout au long de la tracklist, Takana confirme son talent avec un seul style mais en sachant varier les mélodies et le timbre de sa voix.

Sur plusieurs morceaux, Takana combine des refrains entêtants avec l’énergie qu’on lui connait. Parfois chanté, souvent toasté, le message qu’il délivre est universel, empli d’amour (« Love Fire »), de spiritualité (« Give thanks to Jah », « Glory », qu’il chante avec  Capleton) et d’espoir comme sur « Rise Up » où il incite le peuple à redresser la tête et à rester confiant en cette période de crise internationale.

Artiste engagé, il plaide sur le morceau « Rasta Governement » pour la fraternité et la liberté d’expression, autant de valeurs qui semblent s’estomper en Occident.

En résumé, le dernier album de Takana Zion est une invitation aux essences même du reggae des années 80.

Pour plus d’informations sur Takana Zion :

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