L’ Homme de l’année 1. 1917 chez Delcourt

Publié au début de l’année 2013, chez Delcourt, L’homme de l’année 1. 1917 de Jean-Pierre Pécau, Fred Duval, Fred Blanchard et Mr Fab, rend hommage aux soldats africains disparus pendant la Grande Guerre de 1914-1918.

L’histoire de cette BD commence dans les terres ivoiriennes, exactement dans la Cacaoyère de Gabiadji, dans la région du Bas-Sassandra, vers 1910. Un homme, Boubacar N’Doré, du pays Malinké, se retrouve enrôler dans l’armée française.  Avant lui, son grand-père avait été lieutenant de Samory Touré, «le maître du golfe».

Homme-de-l-annee-DelcourtBouba, cet homme va servir un autre «maître», Joseph, dont la famille détient tous les droits sur les terres ancestrales.

«Les Blancs ont fini par nous asservir sur nos terres… À nous faire cultiver du cacao rapporté de l’autre côté de la mer…»

Ces deux personnes qui ne se connaissent pas vraiment vont apprendre à travailler ensemble et à devenir des frères d’armes. Après différentes batailles sur le continent, en Afrique-Occidentale française et au Maroc notamment, Bouba et son alter-égo vont se retrouver au cœur d’une bataille encore plus violente, au sein de la «force noire» du général Mangin.

«Engagés dans l’Armée coloniale, les deux hommes rejoignent en 1914 la Force Noire du Général Mangin qui part pour l’Europe et les champs de bataille de la Grande Guerre. Durant leurs sept ans de combats côte à côte, une solide amitié se noue entre les deux hommes. Dans la boue des tranchées, où la couleur de la peau finit par ne plus avoir aucune importance, seule la mort règne en maître.»

Le régiment va être envoyé en Europe pour y affronter les troupes allemandes : froid, tranchées, poilus, horreur, trahison, convoitise, le 43e bataillon sénégalais va faire montre de beaucoup de courage.

Particulièrement, lors de la bataille de Verdun et celle de la Somme, le groupement Mangin va infliger une raclée aux Allemands.

Cet ouvrage, premier d’une série qui rend hommage aux soldats disparus, diffère de tous les autres livres sur les poilus dans ce sens qu’il place enfin les soldats africains au rang qui leur est dévolu, celui de héros.

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