Le NEPAD et les institutions financières en Afrique au 21e siècle de Landry Signé

Publié aux Éditions l’Harmattan, Le NEPAD et les institutions financières en Afrique au 21e siècle du Camerounais Landry Signé propose une évaluation rigoureuse de l’action du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), adopté en 2001.

NEPAD et les institutions financières en Afrique au 21e siècleInitié par les dirigeants africains, sous l’impulsion de Thabo Mbeki d’Afrique du Sud et Abdoulaye Wade du Sénégal, le NEPAD avait pour objectifs, rien de moins, que «d’éradiquer la pauvreté, de contribuer à la croissance et au développement durable, de sortir le continent du sous-développement et de l’intégrer à la mondialisation».

Une décennie après, que reste-t-il de cette initiative de développement qualifiée de «plus ambitieuse» du continent africain du début du XXI° siècle ? Dans son ouvrage de 162 pages, le Dr Landry Signé dresse un bilan contrasté du programme.

«Depuis sa création, le NEPAD a multiplié les programmes et les plans d’action dont les autoévaluations qu’il présente lui-même font état de résultats mitigés», peut-on lire à la page 137.

Pour y arriver, l’auteur propose de revenir sur le contexte de la création de ce qui est devenu au fil des ans, une agence de l’Union africaine (UA). Il aborde également l’évolution de la structure en se penchant sur quelques exemples concrets.

Fruit de quelques travaux universitaires, adaptés pour les besoins d’édition, l’ouvrage se lit plus tôt facilement, et l’analyse, assez rigoureuse, s’appuie sur quelques concepts théoriques, présentés pour faciliter la compréhension du (grand) public.

En ce sens, Le NEPAD et les institutions financières en Afrique au 21e siècle s’adresse aussi bien aux initiés qu’aux curieux.

Récipiendaire du Prix de la meilleure thèse internationale de l’année 2011 du Centre de Recherche et d’Études internationales de Montréal (CÉRIUM), Landry Signé est aussi l’un des boursiers du programme de bourses postdoctorales Banting, décerné chaque année aux chercheurs postdoctoraux d’élite du Canada. À l’Université Stanford, il travaille sur l’efficacité des réponses politiques à la crise financière et économique mondiale en Afrique.

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