En plus de son album éponyme, Betty Bonifassi s’est baladée sur les scènes du Québec et du monde avec son projet Chants d’esclaves, chants d’espoir, qui « se veut une relecture contemporaine des chants d’esclaves du début du siècle ».
Avec son deuxième album, la chanteuse continue son incursion dans cette ambiance et surtout à travers l’oeuvre de l’ethnomusicologue Alan Lomax et son père John. Ils avaient parcouru une bonne partie du sud des États unis entre 1932 et 1948 dans l’objectif de collecter compiler et archiver ces chants d’esclaves.
Pour ce nouvel album, enregistré à la fin de l’été 2015, elle a travaillé notamment avec le guitariste Jesse McCormack.
« Ces chants d’esclave qui ne sont pas le blues, le gospel sont l’assise sur lequel repose toute la musique pop d’aujourd’hui et tout ce qu’on aime », a également confié Béatrice, en entrevue avec Marie-Louise Arsenault, à la radio de Radio-Canada.
Dans cette nouvelle mouture de son projet, il y a une chorale – Les Marjo’s -, qui accompagne la chanteuse qui a participé à plusieurs projets: Les Triplettes de Belleville, DJ Champion et Beast. « En concert, çà va donner quelque chose de beaucoup plus roots, de beaucoup plus vaudou, Nouvelle-Orléans », prévient-elle.
Pour chaque billet acheté pour le spectacle de lancement, les gens repartiront avec un album.