Tiken Jah aux Francos: un Africain à Montréal

Tiken-Jah-Touki-02Tiken Jah Fakoly a fait son grand retour sur une scène gratuite de Montréal pour la première fois depuis longtemps et, comme un symbole, un soleil de plomb attendait les festivaliers. C’était dans le cadre des célébrations du 375e de Montréal, organisées par les FrancoFolies de Montréal.

Pour l’occasion, ils étaient une dizaine sur scène, dont le reggaemen arborant fièrement comme à l’accoutumée son traditionnel boubou de combat marron. La foule, en très grand nombre, a alors embarqué dans un voyage à destination de la mère patrie africaine.

Tout a commencé par le titre Descendant ainsi que par Ca va faire mal et Africain.

De l’Afrique, il en a été souvent question sur l’esplanade de la Place des Festivals pour ce spectacle de clôture des FrancoFolies de Montréal.

Tiken-Jah-Touki-01Si dans le public, il y avait certainement pleins de ressortissants du continent noir, les autres n’en étaient pas moins africophile.

Au total, une quinzaine de titres ont été égrenés par l’Ivoirien, de son vrai nom Doumbia Moussa Fakoly .

« Rastafara. On va jouer quelques morceau en acoustique ce soir. », a a fait savoir l’artiste qui en appelle à la révolution africaine depuis plus d’une décennie.

C’était le moment d’introduire le titre Tata et accessoirement de retirer sa ténue qui cachait un chandail de Patrice Lumumba, considéré par plusieurs comme un symbole de la lutte contre la colonisation en Afrique.

Tiken-Jah-Touki-03Le niveau d’énergie a monté d’un cran avec la chanson Rien ne m’étonne. Dans la foule, le refrain était repris: « Ils ont partagé le monde…plus rien ne m’étonne ».

Tiken Jah a puisé dans ses albums, dont le dernier Racine dans lequel il reprend Get up Stand up en compagnie de U-Roy.

S’il est vrai que le temps chaud et au-delà des espérances, le public a semblé quelque peu crispé. Reste que la majorité des gens,  pas loin de 20 000, ont clairement apprécié leur moment en compagnie du chanteur.

Il aura fallu 1h15 à Tiken Jah pour clore son sacerdoce sur l’Afrique, non sans se faire rappeler, après son titre Franceafrique, pour un petit dernier moment de communion avec les festivaliers.

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