Sherblues & Folk: Jain fait danser la foule à Sherbrooke

Après ses deux passages très remarqués au Festival international de Jazz de Montréal, Jain était de passage samedi dernier au Théâtre Granada de Sherbrooke à l’occasion de Sherblues & Folk. La petite frenchie a conquis la foule sherbrookoise lors de son tout premier passage dans la ville. Touki Montréal y était.

La montée de Jain sur scène, peu avant 21 heures, s’est faite sans fioritures. Debout, seule, derrière un petit pupitre cylindrique (sur lequel était posée sa fameuse boîte à rythmes qui enregistre et rejoue des boucles musicales en temps réel), l’auteure-compositrice-interprète toulousaine a déballé une pléiade de titres dansants autant issus de son très acclamé premier album Zanaka que de son deuxième disque, Souldier, à paraître au mois d’août.

Dans un spectacle d’une heure et demie rodé au quart de tour, Jain a eu le loisir de partager son dynamisme et son énergie communicative avec un public très réceptif.

Jeunes et moins jeunes n’hésitaient pas à sauter sur les rythmes entraînants de titres tels que Dynabeat, Heads Up, Star, Alright et bien d’autres petites pépites électro conçues pour faire danser les foules.

Bien évidemment, le public n’a pas pu cacher son enthousiasme en entendant les premières notes de Come, l’une des pièces les plus populaires de l’artiste.

Pour l’occasion, Jain a commencé à interpréter le titre, une guitare à la main. L’auditoire ne s’est pas fait prier pour reprendre en choeur le refrain de ce petit vers d’oreille dont il est très difficile d’oublier les notes après l’avoir entendu. C’était assurément l’un des moments forts de la soirée.

Le spectacle, rythmé et entraînant, s’est clôturé en apothéose avec le morceau Makeba, autre titre bien connu de Jain dans lequel elle rend hommage à la célèbre chanteuse sud-africaine Miriam Makeba.

Les «oooh wee» résonnaient très fort dans l’enceinte du Théâtre Granada. Les gens étaient heureux. À la sortie du spectacle, les visages étaient radieux. On ne s’est pas ennuyé une seule seconde. On attend la sortie de ce deuxième disque avec impatience.

Langston Francis, un jeune torontois à surveiller de près

Avant la montée de Jain sur scène, c’est Langston Francis qui a assuré la première partie. Du haut de ses 16 ans, le jeune torontois a impressionné par sa présence et sa maturité sur scène.

Derrière son clavier ou une guitare à la main, le jeune homme, qui est toujours au secondaire, semblait enthousiaste d’interpréter ses propres titres ainsi que quelques reprises, dont une version acoustique très réussie du Say My Name des Destiny’s Child.

Sa voix posée et très maîtrisée se mariait à la perfection aux rythmes hip-hop, RnB et acoustiques de s

es excellents morceaux FCKD IT UP, These Nights ou encore Fall From Grace (disponibles sur Spotify) qu’il a partagés avec l’auditoire.

Après Shawn Mendes, The Weeknd, Alessia Cara ou encore Drake, est-ce que l’Ontario nous offrira une nouvelle étoile de la musique? Il serait un peu prématuré de l’affirmer, mais tout ce qu’on peut dire, c’est que Langston Francis a tout ce qu’il faut pour le devenir. Un jeune talent à surveiller de très près.

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