Mamadou et son groupe Kanewaraba lancent mardi soir leur nouveau disque, Niama-Niama, au Balattou. Touki Montréal vous révèle en primeur quelques secrets de ce dernier opus.
Autour d’un café, encore dans les vapes de son spectacle de la veille, Mamadou est néanmoins très loquace. L’artiste sénégalais qui réside à Québec depuis cinq ans parle de son parcours, parsemé de rencontres et de voyages. Il quitte le Sénégal pour aller en France, où les choses vont bien pour lui. Il fait une demande pour venir au Canada, il a sa réponse deux ans plus tard. Il avait oublié, mais décide quand même de plonger et de recommencer à zéro ici. Il ne fait pas la différence entre Québec ou Montréal, mais réalise aujourd’hui que Montréal élargirait peut-être ses horizons.
Le nouvel album, dont Touki a obtenu un extrait, est très jazzé. Mamadou explique qu’il tient à métisser les styles : affro-jazz, blues, accents latinos, saxophone, percussions et instruments traditionnels africains. Enregistré en Afrique avec l’orchestre national de Dakar, Niama-Niama, qui signifie diversité, métissage, parle d’amour, de la femme, de l’Afrique et du côté positif de la vie. À l’image de Mamadou, de qui émane un optimiste, une bonne humeur contagieuse. Satisfait de son spectacle la veille au Medley, il espère qu’il en sera autant au Balattou.
Gabrielle Brassard-Lecours