Retrouvez chaque semaine la revue de presse de Touki Montréal. Au programme cette semaine l’élection présidentielle au Togo, la question de la criminalisation de l’esclavage au Sénégal, des pluies torrentielles en Ouganda et au Kenya et Robert Mugabe prêt pour un nouveau mandat.
Togo : Les résultats de la présidentielle attendus
La population devra cependant faire preuve de patience, car les résultats ne sont pas attendus avant plusieurs jours. « Dans les prochains jours, la guerre des chiffres et les revendications de victoire devraient donc faire rage. », commente le magazine burkinabé Fasozine. Des partis de l’opposition ont déjà promis de rendre publics les chiffres en leur possession par le biais de leurs délégués présents dans les bureaux de vote.
Sources : Fasozine, IciLome, IRIN
Pour aller plus loin: Les conditions d’une réconciliation
Zimbabwe : pas de retraite en vue pour Mugabe
À 86 ans, Robert Mugabe a fait part de son intention de rester dans l’arène politique si son parti Zanu était prêt à le soutenir. « Si la Zanu-PF (Union nationale africaine du Zimbabwe) dit oui, je me présenterai », a notamment déclaré l’actuel président.
Ce dernier pourrait ainsi demeurer président, cumulant alors 36 années à la tête du pays, depuis son indépendance en 1980. Le leader a par ailleurs indiqué que les élections pourraient bientôt arriver dès qu’une nouvelle constitution sera adoptée par référendum.
Il y a un an, après une grave crise politique, suite aux élections présidentielles de mars 2008, Robert Mugabe avait été contraint de partager le pouvoir avec son ancien rival, Morgan Tsvangirai, devenu premier ministre. Selon cet accord, une nouvelle constitution demeure un préalable avant la tenue de toute élection.
Le leader a également précisé que les prochaines élections seront « harmonisées », ce qui signifie qu’elles incluront à la fois des élections législatives et présidentielles
Source : The Zimbabwe Independant
Pour aller plus loin : Un article sur les difficultés de rédiger une nouvelle constitution
Algérie: Une catastrophe écologique menace la localité de Hassi Ameur
Des déchets industriels toxiques et non toxiques ont envahi la zone de Hassi Ameur située à l’est d’Oran. Les habitants de la wilaya tirent la sonnette d’alarme et dénoncent la multiplication des industries dans la région. « il y aurait 52 unités industrielles dont des dépôts de carburants, de céréales ainsi que des unités chimiques à l’intérieur du tissu urbain et qui représentent un grand danger pour l’environnement. », souligne le journal La voix de l’Oranie.
Hassi Ameur et ses quelque 3000 habitants sont ainsi menacés par l’incidence d’une catastrophe environnementale, induite par le déversement dans la nature des eaux usées produites par ces unités industrielles. Des maladies respiratoires et des allergies ont fait leur apparition dans la région, accentuées par les odeurs nauséabondes émanent des canaux laissés à ciel ouvert. La vétusté du réseau d’assainissement et l’absence de stations de pompage sont pointées du doigt comme responsable de cette situation. Les habitants mettent par ailleurs en cause la proximité de ces installations industrielles avec les zones habitées.
Selon le quotidien, des unités jetteraient jusqu’à 6000m3 de rejets liquides et durs dans les systèmes d’évacuation des eaux pluviales, des déchets qui se déverseraient ensuite dans le lac de Tellamine, en passant par l’agglomération de Hassi Ameur.
Source : La voix de l’Oranie
Pour aller plus loin : Un article sur Presse-DZ, le portail de la presse algérienne
Sénégal : Vers la criminalisation de l’esclavage
M. Diallo qualifie cette décision d’«historique et extrêmement importante pour l’Afrique, pour la diaspora et pour l’humanité », car il s’agit de « la première fois qu’une République noire s’incline devant la mémoire des victimes de ce crime contre l’humanité ». Rappelons que la traite occidentale a déporté quelque onze millions d’Africains vers les colonies européennes des Amériques et de l’Océan Indien en un peu moins de quatre siècles.
Cette annonce a rapidement provoqué des réactions partout sur le continent et selon Karfa Diallo, le Bénin et le Mali auraient déjà fait part de leur intérêt.
Source: Le Soleil, El Watan
Pour aller plus loin : consulter le site de la fondation européenne de la traite des noirs
Photo : Jean-Bernard Sieber
Ouganda et Kenya : Inondations
Des pluies torrentielles se sont abattues en début de semaine en Ouganda, provoquant un glissement de terrain dans le district de Bududa et l’ensevelissement de trois villages. 37 000 personnes auraient déjà été déplacées, suivant les avertissements des autorités qui craignent encore de nouvelles inondations dans l’est et l’ouest du pays. La pluie continue à faire des dégâts : sept villages dans l’est ont également été inondés faisant 2000 nouveaux sans-abris.
Au Kenya, une soudaine inondation a aussi frappé Samburu, au nord du pays. Conséquence des pluies torrentielles, la vague d’inondation a détruit des camps de recherche sur la faune sauvage et obliger des milliers de personnes à se réfugier sur les toits des maisons ou des arbres.
Source : The daily monitor, GlobalVoices, TV5 Monde
Pour aller plus loin : Quelques photos des intempéries au Kenya sur le site d’Ewaso Lions.
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