Le mardi 31 mai 2011 restera une journée particulière pour Marième Ndiaye. Non seulement elle lance son premier album solo au bar Rachel-Rachel à Montréal, mais elle ouvre la présentation de la programmation extérieure des Francofolies de Montréal, avec une performance sur la scène de l’Astral.
Même s’il s’agit de son premier opus personnel (éponyme), il a été réalisé en collaboration avec les amis de CEA, mais aussi avec Karim Ouellet et Pyroman. On y retrouve des sonorités reggae, pop et électro. « Je suis quelqu’un qui aime beaucoup danser, c’est donc très festif, précise Marième, c’est un album parfait pour l’été ».
Avec une mère québécoise et un père sénégalais, la jeune artiste avoue « puiser son inspiration dans ses racines », mais aussi dans la somme de ses expériences. Un grand écart au dessus de l’océan Atlantique puisqu’elle aborde sa réalité de métisse à Québec, tout en proposant des textes en Wolof.
Ce premier disque sera-t-il un « éphémère amour d’été » ou nouveau départ dans sa carrière musicale ? L’avenir nous le dira. Dans tous les cas, on ne doute pas que Marième saura rebondir, la musique n’étant pas son unique talent. Ces dernières années, elle a été, entre autres, journaliste culturelle pour Première heure à Radio-Canada et animatrice à MusiquePlus et Vox.
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