Toutes les conditions étaient réunies samedi dernier pour ravir le public du Festival International de Jazz de Montréal. En plus du beau temps, le chanteur sénégalais Meta Dia (prononcer « jah ») et ses cinq musiciens ont créé la surprise de ceux venus les découvrir.
Pile à l’heure, le concert a pourtant commencé timidement jusqu’à ce que le chanteur appelle les milliers de spectateurs à donner la réplique à sa voix euphorisante à l’air fragile. L’enivrement s’en est suivi dans une version revisitée de Still Around tiré de son premier album Forward Music.
Né à Dakar et d’abord avide de Hip Hop, c’est plutôt à New York qu’il découvre le monde du reggae. C’est également dans cette ville cosmopolite qu’il a rencontré ses musiciens de toutes origines, du Japon aux États-Unis, en passant par Israël et la Jamaïque.
La partie forte du concert a été le discours final de l’artiste. «J’appelle tous les gens du monde entier à être patients, de s’ouvrir et écouter, car il y a tant à voir et à entendre », a-il-lancé d’un ton engagé, conciliant et résolument optimiste.
«Ce n’est pas une question de religion, ni de couleur; c’est une question de paix, amour, et harmonie », a-t-il poursuivi. Ces derniers sont les mots d’ordre que l’on retrouve dans la plupart de ses titres, tel que Somewhere In Africa ou encore Mankind.
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