Depuis qu’il est parti du Paris Saint Germain, Peguy Luyindula Makanda a déposé ses valises en Amérique du Nord. De passage à Montréal, pour un affrontement en saison régulière de la MLS, le numéro 8 des Reds Bulls de New York a été crédité d’un bon match, auteur notamment d’un but. Touki Montréal l’a rencontré.
À New York où il évolue maintenant, outre Henry, le français partage le vestiaire avec l’ex-international australien Tim Cahill, qui a fait les beaux jours d’Everton. Ce dernier a aussi été capitaine de son équipe nationale, tout comme Thierry Henry.
Ce samedi 06 avril, après le match nul que son équipe arrache à l’Impact de Montréal (2-2), lorsqu’on l’interroge sur la différence entre la MLS et le championnat français qu’il connait bien, Peguy mesure ses mots. La question revient souvent et, selon lui, il est difficile de comparer les niveaux.
«C’est compliqué de faire une différence entre les championnats. C’est comme ci, on essayait de faire la différence entre le championnat belge et italien, anglais, français.
Chacun a sa particularité. L’un est plus technique, l’autre est plus physique, l’autre est plus ceci, cela. La MLS est différente. Les niveaux d’équipe sont assez hétérogènes, parce qu’il ya des joueurs de grande qualité, des jeunes, des joueurs, des gens qui sortent du collège. C’est ce mélange qui fait que c’est un football à part, étonnant à certains moments, où il faut toujours s’adapter. C’est une nouvelle aventure à chaque match.»
À Montréal, Peguy a marqué un but de rusé à la 34e minute, puis a raté une penalty qui aurait pu permettre à son équipe de repartir avec les trois points. Capitaine ce jour-là, il assume ses responsabilités.
«On est déçu, mais on a fait un beau match», dit-il. Son entraîneur est également de son avis, mais il a préféré saluer la bonne performance de son leader. «Peguy a tellement d’expérience, c’est un bon leader. Il est phénoménal avec le ballon et il y a des phases de jeu où il faisait exactement ce dont l’équipe avait besoin.»
Le joueur estime d’ailleurs qu’il s’est «suis bien intégré dans l’équipe. «Après, c’est un détail, le fait que je sois capitaine, ajoute-t-il. Thierry était pas donc qu’il faut bien quelqu’un [comme] capitaine et c’était moi. Ça prouve que le coach a confiance en moi, que l’organisation me fait confiance et j’essaye de le retransmettre sur le terrain.»
«Prendre du plaisir» sur le terrain
Avant d’atterrir aux É.-U., Luyindula est également passé par Strasbourg, Marseille, Auxerre et Levante. Chaque fois, il occupait un poste d’attaquant.
À 34 ans, il a changé de registre et son entraîneur Mike Petke l’utilise dorénavant comme un milieu de terrain, derrière l’attaquant. «C’est mon nouveau poste. À chaque match, je joue à ce poste. Je m’y plais bien et voilà…», précise le jouteur, qui fait montre d’une maturité.
À la toute fin de l’entrevue qui n’a duré que quelques minutes, il assure que le PSG, son dernier club en France va se qualifier. L’Équipe de Paris doit affronter Chelsea en quart de finale de la ligue des champions. Dans une version qatarie relookée à souhait, à coup de millions, il ne reste pratiquement plus personne avec qui l’attaquant à jouer.
Courtoisie photo : Facebook