Après son passage au Festival d’été de Québec, la chanteuse franco-israélienne Yael Naim a posé ses valises au théâtre National de Montréal, lundi, dans le cadre du Festival Nuits d’Afrique. Récit d’une soirée envoûtante.
Peu après 22h00, celle qui a été sacrée plus tôt cette année meilleure artiste féminine aux Victoires de la Musique pour la deuxième fois, en France, est montée sur scène, guitare en bandoulière, vêtue d’une robe blanche.
Par la suite, une pléiade de musiciennes et musiciens sont montés sur scène aux côtés de l’auteure-compositrice-
Une voix maîtrisée
Tout au long du spectacle qui a duré un peu moins que 90 minutes, Yael Naim a délivré de délicieuses interprétations de titres tels que «Make a child», «Take me down» ou encore «Coward», tous issus de son dernier opus cité plus haut.
L’ambiance était tantôt soul, tantôt folk, tantôt blues et même pop en compagnie de Yael Naim et de ses musiciens. Sa voix, profonde, impressionnait par sa maturité et sa maîtrise.
Sa reprise jazzy du titre «Toxic» de Britney Spears a fait son petit effet. Mais dès que les premières notes de «New Soul» ont retenti, le public s’est mis à entonner la mélodie de ce morceau qui reste jusqu’à présent son plus gros succès (Apple l’avait utilisé dans une campagne publicitaire en 2008). Léger, entraînant et efficace, ce tube intemporel a donné le sourire à plus d’un.
En rappel, l’artiste a repris le titre d’Elvis Presley «Can’t Help Falling In Love», dont son père était un grand amateur, avant de terminer sur une note plus mélancolique avec la pièce «Older».
Souriante, épanouie et débordant d’une belle énergie, Yael Naim a assurément offert un très bon spectacle, débordant de sensibilité et de sagesse.
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Une première partie dynamique
C’est le duo féminin K-Iri qui a assuré la première partie de Yael Naim. Sarah-Judith, originaire du Burkina Faso, au violon et Iri, d’origine éthiopienne, à la guitare sèche ont fait une très bonne impression avec leur musique qui fusionne soul, jazz et musiques africaines. Leurs compositions épurées et rythmées étaient sacrément efficaces.
Crédit photos: Courtoisie Nuits d’Afrique