L’Afrique pas si « noire » que cà : La diaspora décryptée

Depuis lundi, et jusqu’à samedi prochain, le CERIUM, le Centre d’Études et de Recherches Internationales de l’Université de Montréal  a lancé comme à chaque année, ses écoles d’été. L’Afrique est au cœur des préoccupations et une des thématiques choisies par le CERIUM cette année est assez évocatrice : L’Afrique : Pas si noire que çà.

Dix sept pays africains, dont le Sénégal, le Cameroun et la RD Congo fêtent cette année, le cinquantenaire de leur indépendance. Pour Touki Montréal, deux conférenciers reviennent sur le thème de la semaine et abordent ensuite la question de la diaspora et surtout le rôle que peuvent jouer les différentes diasporas dans l’édification d’une Afrique plus forte.

Désiré Nyela est professeur à l’Université St-Anne en Nouvelle-Écosse et il s’intéresse à la littérature africaine. Il a publié en 2009 Lignes de fronts. Le roman de guerre dans la littérature africaine, aux Presses de l’Université de Montréal.

Pascal Kapagama, professeur associé à l’Université de Kinshasa en République démocratique du Congo, est un spécialiste des questions de diaspora et d’immigration. Il participe aussi au Projet MAFE, Migrations between Africa and Europe, un projet qui a pour objectif de recueuillir des données quantitatives et originales sur les caractéristiques et les comportements des migrants d’Afrique subsaharienne qui vont en Europe.

Avant d’aborder la question des diasporas, Pascal Kapagama revient sur la polémique sur le thème de l’école d’Afrique du CERIUM.

Dans le cadre de l’école Afrique 2010, Désire Nyela animera ce samedi, la conférence La littérature africaine ou les paradoxes d’une métalittérature. Pascal Kapagama discutera de diaspora avec l’économiste Célestin Monga ce vendredi. Le thème de la présentation est Diaporas et élites africaines : identités, pouvoir et développement.

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