Publié chez Michalon, À cloche pied de Raky Diack est le témoignage autobiographique touchant et bouleversant d’une Montréalaise qui a perdu une partie d’elle, mais qui a puisé au fonds de son. Coécrit avec Mbépongo Dédy Bilamba, ce livre revient sur le long parcours de reconstruction de Raky après qu’elle eût été victime d’une négligence médicale.
Que sait-il passé ? Raky et Dédy Bilamba l’expliquent avec tact, authenticité, subtilité et surtout une certaine hauteur d’esprit dans le récit de 181 pages. Il faudra donc que le lecteur le lise pour se faire une idée personnelle.
«Raky passe par l’incompréhension, la colère et le désespoir avant de parvenir à puiser au fond d’elle une énergie dont elle ne soupçonnait pas l’existence.»
Par ailleurs, le risque était de s’enfermer dans une sorte de complainte sans moral. Les auteurs ont su éviter l’erreur. À cloche pied est un surtout un livre de sociologie et de psychologue sur la notion de courage et d’abnégation.
Raky est née à Paris de parents sénégalais. Elle passe toute son adolescence en France puis s’installe au Québec en 2003 pour ses études universitaires.
Joueuse de basketball, mannequin à ses heures, Raky est une étudiante comblée et bien entourée par sa famille, ses proches et guidée par une certaine foi en la vie, qui ne dit pas son nom.
Le livre se lit d’une seule traite et le désir de tourner la dernière page couplée à la fluidité du propos et sans aucun doute grâce à la plume de Dédy Bilamba (Survivre pour voir le jour) ne sont pas étrangée à ce constat.