Huit ans après sa dernière visite au Festival de Jazz de Montréal, à l’ancien Spectrum, Souad Massi a renoué avec le public du plus grand festival au monde, deux fois plutôt qu’une, le mercredi 4 juillet, sur la grande scène TD. Retour en images sur ce évènement couru.
Si ces admirateurs ne l’avaient pas perdu de vue, grâce aux trois albums qu’elle a sorti pendant son absence, bon nombre d’entre eux l’attendaient de pieds ferme à Montréal.
Il n’avait d’ailleurs pas échappé aux programmateurs du festival qu’il fallait au moins deux représentations de la « princesse algérienne» pour colmater les brèches de cette longue absence.
Et au regard des nombreux messages qu’elle a recu le soir même, et également le lendemain, le pari a été relevé avec brio par la Franco-algérienne et ses sonorités maghrébines, folk et flamenco.
Issue d’une famille modeste de six enfants, Souad Massi est née en 1972 à Bal El-Oued. Hasard ou pas, Souad Massi a chanté à Montréal alors que l’Algérie s’apprêtait à célébrer les cinquante ans de son indépendance (5 juillet 1962).
Devant une foule impressionnante, la fille du bled qu’elle est resté a d’ailleurs chanté une chanson contre la corruption. Forcement, les applaudissements ne se sont pas fait attendre.
Super, bonheur, plaisir, adorable, merveille, tels sont les qualificatifs qu’on pouvait lire sur le Facebook de la chanteuse, qui a sorti il y a quelques années l’album Ô houria, enregistré avec l’aide d’un certain Francis Cabrel…
« Merci Souad pour ton beau show [mercredi] soir au Festival de Jazz, reviens à Montréal !! », pouvait-ont lire sur la page Facebook officielle de la chanteuse franco-algérienne.
« Souad Massi c’est une vraie star, elle repésente dignement son pays « L’ALGERIE » », a dit un admirateur, probablement fier de sa compatriote.
Il n avais bien évidement pas que des Algériens ou des arabophones dans les places. « J’aime ses chansons. a notamment expliqué un autre. Je l’ai découverte par hasard et après avoir traduit ses chansons suis resté surpris. »
Une autre n’y est pas allée de main morte en taxant le spectacle de pur bonheur. « Ce fut un bonheur de vous voir sur la scene de Montréal, a-t-elle affirmé. Un pur bonheur! »
Quelques photos de la soirée
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Crédit Photo : Frédérique Ménard-Auin, copyright, Festival international de Jazz de Montréal