Miss Afrique Montréal: Victoria Nkou a profité de son mandat

Par

21 mars 2017

Un an après avoir remporté l’édition 2016 du concours Miss Afrique Montréal, la Gabonaise Victoria Nkou dresse un bilan positif de son mandat et invite celle qui lui succédera, le 1er avril prochain, à savoir d’où elle vient afin de raconter aux autres l’histoire de son pays et de son continent.

QUELLES ONT ÉTÉ VOS PREMIÈRES PENSÉES LORSQU’ON VOUS A ANNONCÉE GRANDE GAGNANTE DU CONCOURS MISS AFRIQUE MONTRÉAL?

Mes premières pensées ont tout d’abord été de penser à ma famille qui était loin et que je rendais fière grâce à ma victoire, puis au Gabon, ce tout petit pays qui allait enfin se faire mieux connaître par les autres pays africains.

QUELLES SONT LES PRINCIPALES ACTIVITÉS AUXQUELLES VOUS AVEZ ASSISTÉ EN TANT QUE MISS AFRIQUE MONTRÉAL?

J’ai participé à plusieurs événements. Ma première visite officielle a été de rencontrer le ministre de l’égalité des chances de mon pays ici à Montréal. C’était un honneur pour moi de pouvoir rendre fière aussi mes compatriotes qui pouvaient se dire que même, à Montréal, une de leurs sœurs représentait le pays.

D’autres événements auxquels j’ai été sollicité sont, entre autres, sont les concours Miss Cameroun, Mali et Burkina. J’ai participé à Vues d’Afrique (qui célébrait aussi le Gabon à l’édition d’avril 2016).

De plus, j’ai participé à l’émission de Chan Tep, Mosaïques en Lumière, diffusée sur MATV où j’ai raconté mon intégration au Canada. J’ai été aussi invitée à la radio centre-ville pour laquelle j’ai donné une interview lors la crise post-électorale du Gabon, ainsi que raconter mon histoire, mon parcours.

Enfin, j’ai été récemment panéliste pour l’événement de l’Association des étudiants africains de l’UQAM pour parler du vivre ensemble

QUE RETENEZ-VOUS DE VOTRE EXPÉRIENCE?

Ce que je retiens de mon expérience c’est que l’Afrique et les Africains veulent renouer avec leur histoire. Plusieurs sont en quête d’identité, de réconciliation avec leur passé, d’acceptation de leurs bagages identitaires.

QUELS SONT LES CONSEILS QUE VOUS DONNERIEZ À LA PROCHAINE MISS AFRIQUE?

À la prochaine Miss Afrique Montreal, je lui dirai, que c’est l’occasion de savoir d’où elle vient et de raconter l’histoire de son pays, de son continent aux autres. Parce que le constat que j’ai fait les premiers préjugés ne viennent même pas d’abord des Occidentaux, mais de nous les Africains.

Nous avons une image faussée des peuples des autres pays africains. La faute peut-être à la forte assimilation dont a eu droit l’histoire de l’Afrique. Toutefois, il est temps de prendre toutes nos responsabilités. Certains ont déjà commencé.