Le Festival PanAfrica International est bien lancé

Plus que cinq jours pour se rendre dans les salles du Fetival PanAfrica International.

Voici quelques rencontres où vous pourrez avoir la chance de rencontrez les réalisateurs:

Soirée Africadoc
En présence du réalisateur Sani Elhadj Magori (Pour le meilleur et pour l’oignon en compétition officielle)
Mardi 21 – 20h30 – cinéma ONF

« Au Sénégal, comme dans la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale, l’évolution de la presse écrite et des radios à joué un rôle extrêmement important dans le développement de la société civile et la naissance d’une véritable démocratie d’opinion. La question qui se pose aujourd’hui est celle de la production et de la création des images par les Africains, de leur propre regard sur les réalités de leur continent. Une multitude d’images du monde parvient chaque jour sur les écrans africains, au point que la représentation des cultures et des identités africaines rend compte du point de vue du monde extérieur sur l’Afrique plus que de leurs propres regards. En dehors des informations, il n’y a pas ou peu de programmes locaux, que ce soit dans le domaine de la fiction, de l’animation ou du documentaire. Le développement des antennes locales est limité par le manque de moyens et la bureaucratie. Dans ce contexte, les pays du sud et leurs enfants risquent de se retrouver sans images et sans représentations de leurs propres réalités. Nous sommes intimement convaincus que la représentation documentaire est certainement celle qui est la plus à la portée des Africains, la plus nécessaire aussi en termes de regard non spectaculaire, de regards approfondis sur le temps présent du continent. Ensemble les structures Dakar Images, Ardèche Images et LX Films ont fait le pari de former et développer un tissu des réalisateurs et de producteurs audiovisuels indépendants en les formant au documentaire. »

1ère partie à 18h :

La Fille au foulard
Le Génie protecteur de la ville
Pa Djadji
Yandée Codou, la griotte de Senghor

2ème partie à 20h30 :

Manges-tu le riz de la vallée
Notre pain capital
Pour le meilleur et pour l’oignon (compétition officielle)

Nothing But the Truth
De John Kani, en présence du producteur Olivier Delahaye
Mardi 21 – 18h45 – cinéma du Parc
Étalon d’argent de Yennenga et prix Sembène Ousmane Fespaco 2009.
Sipho Makhaya travaille à la Bibliothèque Centrale de Port Elisabeth. Il en est le directeur adjoint et espère, après 43 ans de bons et loyaux services, d’humiliations et de souffrances endurées pendant l’apartheid (dont le meurtre de son fils), pouvoir enfin en prendre la direction alors que la politique de la nouvelle Afrique du Sud vise à la promotion des Noirs. Sipho vit seul avec sa fille, Thando, qui suit les débats de la Commission Vérité et Réconciliation dans l’espoir de connaître enfin la vérité sur le meurtre de son frère.
Sam le Caïd
De Boubakar Diallo, en présence de la comédienne Jeanne d’Arc Yameogo
Mardi 21 – 18h15 – cinéma Beaubien
Touki Montréal vous présentera prochainement une critique de ce film.
Sam-le-caïd a de gros soucis : son comptable a vidé son compte bancaire et son coffre-fort avant de s’enfuir. Ruiné et furieux, Sam cherche à se refaire une santé financière. Il décide de racketter Georges le Libanais, l’obligeant à lui céder son casino. Le Libanais demande conseil à Malam, un commerçant sénégalais manchot. Ce dernier lui explique que c’est Sam qui lui a coupé le bras pour un contentieux.. Sam engage un chasseur de tête qui lui ramène le comptable. Le fuyard est torturé à mort et son corps est jeté dans le lac. La police enquête. Un Scarface africain! Sam-le-Caïd, huitième film du prolifique réalisateur Burkinabè Boubakar Diallo, tranche avec ses films précédents par une intrigue mafieuse teintée d’un humour décapant et vivifiant.

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