La vadrouille-robot Braava Jet m6 d’iRobot est un robot compact, puissant et coûteux qui nettoie et lave le sol. Évidemment, il fallait qu’on le teste et le moins qu’on puisse dire c’est qu’on a été plus qu’épaté. Retour sur notre essai.
Le spécialiste des produits de robotique iRobot, qui a vendu plus de 30 millions de produits en plus de 30 ans propose une vadrouille compacte de forme carrée ayant les dimensions de 17 cm x 17,8 cm x 8,4 cm (hauteur) avec un poids de 2,2 kg.
Vendu environ 650 $, le robot-laveur Jet m6 peut être le complément idéal pour les propriétaires d’autres produits de la compagnie, comme notamment le Roomba i7 essayé par l’équipe de Touki Montréal.
Ainsi, lorsqu’on lance une tâche, il est possible de jumeler un nettoyage des pièces avec un lavage des planchers pour qu’à la fin du processus, l’utilisateur soit satisfait du résultat. Évidemment, l’idéal est d’avoir une surface qui est homogène partout, bref sans dénivelé.
Si l’on déballe la première fois la boîte, on retrouvera le robot laveur de sols, sa base et station de recharge, un câble d’alimentation, deux lingettes pour lavage de sols, une lingette pour balayage à sec, une lingette réutilisable pour lavage des sols ainsi qu’une lingette réutilisable pour balayage à sec et enfin, un petit contenant avec la solution de nettoyage pour sols durs.
«Le robot laveur de sols connecté en Wi-Fi au Braava jet m6 aide à éliminer les taches tenaces, la saleté et les graisses de cuisine dans toute la maison. Fixez une lingette de lavage ou de balayage, et le robot se met au travail», soutient la compagnie.
Comme signalé plus haut, il s’agit donc d’un appareil qui fonctionne avec la connectivité Wi-Fi, et ce, via l’application iRobot Home. Une fois que le produit est connecté, l’une des premières choses à faire outre de choisir la lingette désirée est de lancer des sessions d’entraînements pour que le logiciel puisse générer une carte dite «intelligente» des aires qu’il pourra ainsi nettoyer.
L’action demande un peu de patience puisqu’il faut plus qu’un tour de la superficie totale pour concevoir le plan de la maison. Il aurait été peut-être envisageable de faire une carte à partir de celle d’un appareil de la même compagnie.
Une fois que le plan de l’étage est disponible, l’utilisateur peut alors planifier des séances de nettoyage à une heure précise et il appréciera l’option de ne choisir que certaines pièces, par exemple, le salon et la cuisine qui sont en général celles qui sont le plus utilisées, donc les plus susceptibles d’être sales.
Pour faire un nettoyage avec le savon, il faut évidemment en mettre dans le bac prévu à cet effet, ensuite choisir la lingette (ou serpillière) appropriée.
Une fois qu’on lance la machine, elle fera des espèces de lignes droites avec des retours en arrière parfois qui sont suivis de jets d’eau savonnée. Forcément, une fois que le chiffon est très sale (ce n’est pas la faute de la machine), il y a bien des chances que sur son chemin, le robot laisse des traces. Il peut arriver qu’il manque de charge ou de savons dans le réservoir. Dans ce cas, la vadrouille va retourner sur sa charge et une fois ravitaillée, elle continuera normalement la suite de son nettoyage.
La machine dispose de différents modes, selon que la surface nécessite plus ou moins d’efforts : nettoyage standard, en profondeur et entre-deux pour maximiser le temps. Par exemple, pour un balayage à sec standard, il a fallu 1 h 55 pour couvrir 545 pieds carrés.
Tout comme le Braava jet 240, le Braava jet m6 est doté des modes de lavage des sols et de balayage à sec. En mode de lavage des sols, les utilisateurs peuvent ajouter la solution de nettoyage pour sols durs Braava jet pour obtenir un parfum frais à longue durée. En mode de balayage à sec, la lingette pour balayage à sec utilise la force électrostatique pour capter la saleté, la poussière et les poils d’animaux.
Lorsqu’il fait son parcours, que ce soit pour l’entraînement ou non, la vadrouille-robot sait contourner tout ce qui est chaises, tables et autres meubles, mais aussi les tapis et autres obstacles comme les escaliers, en particulier.
À noter que les jets d’eau (et de savon) sont si précis qu’il faut parfois avoir de bons yeux pour son constater que le système fonctionne réellement. Certains diront que le bac d’eau est petit, mais c’est une appréciation qui dépend de chacun (et aussi de l’espace).
La compatibilité avec les principaux assistants vocaux, que ce soit ceux d’Amazon, Google ou Apple, multiplie évidemment les possibilités. Que l’on soit dans le métro en direction vers le boulot, dans la voiture pour la plage ou sur le perron de la porte en train de partir, il suffit d’appeler l’invite (Alexa, Hey Google, Siri) et de commander le nettoyage voulu et le tour est joué.
Une des différences importantes entre le Braava jet m6 et le Roomba i7, c’est indéniablement la taille des roues. Si le second a des airs de chars d’assaut qui n’a peur de presque rien, le premier est plus élégant avec de petites roues.
Conséquence, s’il y a des dénivelés comme parfois dans certains logements, il se peut que là où l’aspirateur robot passait sans soucis, la vadrouille-robot ait du mal. Dans notre cas, c’était la salle de bain avec une différence de hauteur de plus ou moins 5 mm.
L’autre différence, c’est la forme carrée de la vadrouille qui «permet de pénétrer dans les coins et de nettoyer le long des murs», selon la compagnie.
Côté sonore, elle ne fait pas vraiment de bruit comparativement à un aspirateur-robot, disons le i7. C’est si calme que parfois, si on le cherche, il faut prendre le temps de fouiller ici et là. Quant aux lingettes, elles sont faites en fibres absorbantes, qui dans le cas particulier du balayage à sec permettent d’avoir recours à la force électrostatique pour faire sa besogne: « capturer la saleté, la poussière et les poils d’animaux ».
En résumé
On a aimé
- Son niveau sonore et sa forme compacte
- Simplicité d’utilisation
- La cartographie de l’espace
- La possibilité de nettoyer en séquence avec certains aspirateurs robots
- La compatibilité avec les assistants vocaux
On a moins aimé
- Pas pratique si on des dénivelés partout
- La non reconnaissance des autres cartes générées par la même application
- Le prix