Présenté en compétition officielle dans la catégorie documentaire longs et courts métrages, le film de Philippe Lafaix aborde la question des liens tissés dans l’ancienne capitale de l’Afrique occidentale française, Saint Louis.
C’est l’histoire d’un français qui a quitté son pays d’enfance, le Sénégal, et surtout Lamine, son ami avec qui il faisait les 400 coups à la fin des années soixante, dans un point E (quartier de Dakar) qui côtoyait déjà colon et colonisé.
Impossible d’éviter les comparaisons avec le film Doulaye, une saison des pluies d’Henri–François Imbert, sorti au début des années 2000. Dans son documentaire, le cinéaste français, tout comme Philipe Lafaix, se retrouve à Bamako pour retrouver son ami Doulaye Danioko.
Tout comme Imbert, Lafaix est l’héritier d’un cinéma autobiographique, centré sur une quête. Celle du passé, de l’enfance, et peut-être des meilleurs souvenirs d’une vie. Sauf à un détail près.
À la recherche de Lamine Gaye propose un flash-back sur les relations entre la France et son ancienne colonie par le spectre de l’ancienne capitale de l’Afrique-Occidentale française (AOF). Le spectateur y découvrira, par exemple, des Saint-Louisiens très attachés à la France. C’est le cas par exemple du comédien et humoriste Zoumba.
Comme l’auteur, d’autres sénégalais, comme cet écrivain, Louis Camara, qui l’aide dans sa recherche, ont souffert de la «douloureuse» séparation qui a eu lieu au lendemain des indépendances.
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