Gad l’Américain a rendu visite aux Montréalais

En pleine aventure américaine, l’humoriste franco-canado-marocain Gad Elmaleh a fait un tour à l’Olympia de Montréal, les 16 et 17 avril, avant d’autres dates en mai et en juin, toujours dans le cadre de son spectacle Oh My Gad!.

Quelques petits drapeaux marocains ont été agités dans le public à l’arrivée sur scène de l’enfant de Casablanca qui a également habité plusieurs années à Montréal au début de sa carrière. Il a d’ailleurs vanté le cosmopolitisme de la ville, une réalité confirmée par les manifestations enjouées des Québécois, des Français, des Libanais ou des Algériens présents dans la salle et interpellés tour à tour gentiment par Gad Elmaleh.

Le comédien n’est jamais aussi bon lorsqu’il met en lumière les réflexes et travers de ces Gad-Elmaleh-Billinguedifférentes cultures qu’il connaît si bien.

Des Parisiens qui se mettent à chanter le nom d’une rue qu’un touriste recherche désespérément aux folies des taxis de «Casa» qui s’arrêtent quand ils ne le devraient pas, ces moments font partie du meilleur du spectacle donné à l’Olympia.

À cela s’ajoute désormais une description tout aussi drôle des comportements des Américains, qu’ils habitent en Californie ou sur la côte est. Depuis l’an passé, Gad Elmaleh se produit en effet sur différentes scènes des États-Unis. Une aventure qui semble lui réussir : la presse française a parlé de «débuts tonitruants», faisant référence notamment à son passage télé dans le «Late Night» de Seth Meyers. Même Leonardo DiCaprio s’est rendu au réputé Joe’s Pub de New York pour le voir sur scène.

Il n’est finalement pas très étonnant de constater que le rêve américain de Gad Elmeleh se construit peu à peu, tant il est à l’aise sur scène, sans autre artifice qu’un micro à la main. Préférant taquiner plutôt qu’utiliser l’humour au vitriol, il reste redoutable d’efficacité, capable de déclencher un rire toutes les 10 secondes, tant avec ses réparties préparées à l’avance ou celle improvisées.

Les Montréalais ont pu le constater de nouveau avec ce spectacle bilingue (trilingue même, avec quelques passages en arabe) dont on regrettera seulement la courte durée (un peu plus d’une heure).

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