La Canadienne Robyn Maynard, qui a publié un essai coup de poing, NoirEs sous surveillance, vient d’être primé par l’Association des libraires du Québec, pour son originalité et la qualité de son écriture.
Publié chez Mémoire d’encrier, l’essai de cette militante de longue date qui a également écrit dans plusieurs journaux donc le « Washington Post » a retenu l’attendu du jury qui l’a notamment décrit comme « une excellente introduction au racisme systémique à l’intersectionnalité des oppressions ».
Pour son prix, Robyn Maynard a reçu une bourse de 3000 $ des mains de Tania Orméjuste, directrice des communications et des initiatives territoriales au Conseil des arts de Montréal.
« J’aimerais exprimer ma gratitude aux libraires et aux membres du jury, à la traductrice Catherine Ego, et aux éditions Mémoire d’encrier. Je dis un grand merci aux écrivain.e.s, militant.e.s, ami.e.s, parent.e.s, enseignant.e.s. Merci à celles et ceux qui luttent pour que les vies des Noir.e.s comptent à Montréal, au Canada et dans le monde entier », a fait savoir Robyn Maynard.
L’objectif de l’auteure dans son ouvrage, d’abord publié en anglais (Policing Black Live, Éditions Fernwood), est de remédier au manque de connaissance des Canadiens à propos de leur propre histoire, de leurs propres réalités.
Dans les autres catégorie, c’est Alexie Morin pour Ouvrir son coeur (Le Quartanier Éditeur), qui a remporté le prix roman québécois;
Philippe Lançon pour Le Lambeau (Gallimard) pour roman hors Québec; Francis Desharnais pour La Petite Russie (Éditions Pow Pow) pour BD québécoise; Emil Ferris pour Moi, ce que j’aime, c’est les monstres (Éditions Alto) et Joséphine Bacon pour le recueil Uiesh pour poésie québécoise.