Test de la très attendue montre Pixel Watch de Google

Après avoir fait l’objet de tant de rumeurs, la très attendue montre Pixel Watch de Google a été présentée au public et jusqu’ici la plupart des observateurs s’entendent pour dire que c’est l’option numéro pour les utilisateurs d’Android.

Vendue environ 450 $ et reprenant l’essentiel de ce qui a fait la renommée de sa filiale Fitbit, la nouvelle montre Pixel Watch s’intègre totalement dans l’univers et l’écosystème Google. C’est donc à ce prix, un produit niché haut de gamme, clairement, notamment pour la version avec LTE qui revient à 529,99 $.

« La Pixel Watch présente un design audacieux en forme de dôme circulaire, une couronne tactile en acier inoxydable recyclé et intemporel, ainsi qu’une variété de styles de bracelet qui s’attachent de manière fluide pour une personnalisation encore plus poussée », explique-t-on.

Lorsqu’on ouvre la première fois la boîte du produit, on retrouve la Google Pixel Watch, deux bracelets sport (petite et grande taille), un câble de recharge magnétique USB-C ainsi qu’un guide de démarrage rapide. Il n’y a donc pas de bloc d’alimentation, comme c’est maintenant malheureusement le cas dans l’industrie.

Le diamètre du boîtier est de 41 mm, tandis que la montre pèse 36 g (sans le bracelet).

Ainsi si l’on compare à la majorité des montres sur le marché, c’est un produit plus petit, mais néanmoins au top esthétiquement avec son désign sobre et épuré. Les gens avec des poignets plus imposants ou ceux qui préfèrent des produits plus bling-bling devront y penser à deux fois.

Écran AMOLED de 320 ppp

Le boîtier de la montre est composé à 80 % d’acier inoxydable recyclé tandis que pour le bracelet sport, c’est du fluoroélastomère avec un revêtement doux au toucher. Plusieurs couleurs sont proposées pour le cadran: champagne doré, noir mat, argent poli.

Pour l’écran (actif en permanence), on parle d’un écran AMOLED de 320 ppp avec couleur DCI-P3, de verre 3D Gorilla personnalisé de Corning.

Sinon, la montre roule sous une puce SoC Exynos 9110 et coprocesseur Cortex M33 avec le système d’exploitation Wear OS 3.5. Elle est dotée d’une mémoire flash de 32 Go ainsi que de 2 Go de mémoire SDRAM.

Pour l’autonomie, les ingénieurs de Google ont tablé sur une pile rechargeable au lithium-ion intégrée de 294 mAh qui peut durer jusqu’à 24 heures.

On aurait forcément pris plus d’autonomie comme avec une Sense (jusqu’à 5 jours). Avec le câble de recharge magnétique USB-C, il faut environ 30 minutes pour une recharge à 50 % et quelque 80 minutes pour une recharge à 100 %.

Outre l’écran tactile, on retrouve sur le boîtier un bouton latéral ainsi qu’une couronne pour jongler à travers les différents menus.

La montre est aussi dotée d’un microphone intégré et d’un haut-parleur intégré, ce qui permet de décrocher les appels au poignet. Cette fonctionnalité est devenue un peu la norme dans l’industrie. Elle est d’ailleurs offerte sur les Fibit Versa 3 et Sense.

Soulignons dans la foulée que plusieurs des bonnes idées de l’environnement Fitbit ont été reprises par Google pour sa montre. Par exemple, pour lancer une activité comme la course à pied, la marche ou le vélo, il faut passer par le bouton Fitbit Exercice. On peut aussi avoir une idée de son ECG, les statistiques sur le sommeil (dans notre cas, à peine passable avec 6h45 de période de sommeil pour un score de 71).

À noter qu’il faudra jongler avec deux applications pour une utilisation efficiente de la montre, soit la Pixel Watch, mais aussi l’application Fibit pour les autres données santé (sommeil par exemple) et sport. Il faudra donc passer à Fitbit Premium pour « mieux connaître » son corps.

On aurait sans doute préféré une détection automatique des activités disponible chez le principal concurrent, mais ce sera sans aucun doute possible dans le futur.

Est-ce que la précision du produit est aussi fiable que celle des montres Garmin, entreprise spécialisée dans les systèmes de navigation par GPS ? Forcément que non, mais les données enregistrées donnent une idée de la performance intrinsèque de l’utilisateur.

Sinon, il est possible de faire sonner son téléphone à partir de la montre, de payer auprès d’un marchand avec Google Portefeuille, de profiter d’une boussole et d’un altimètre, d’avoir une lampe torche (lumière blanche ou même rouge) de configurer certains gestes, de paramétrer son agenda, son alarme, le chronomètre.

La météo est aussi une donnée qui demeure facilement accessible du poignet. ON a accès aux conditions actuelles ainsi qu’aux prévisions pour les prochaines huit heures et les cinq prochains jours. Il y a aussi l’indice UV actuel.

La compatibilité évidente avec l’écosystème Android permet d’avoir un assistant vocal extrêmement puissant, d’avoir accès à Google Home ou même Google Maps pas trop loin.

Forcément, les gens qui ne sont pas dans l’écosystème Google risquent d’être déçus. C’est le cas des propriétaires de téléphone iPhone d’Apple. Sauf que l’inverse est aussi vrai.

En résumé

On a aimé

  • Le style original, sobre et épuré de la montre
  • La qualité de l’écran
  • La qualité des appels au poignet
  • La compatibilité avec Android
  • L’intégration des fonctionnalités générale de Fitbit

On a moins aimé

  • L’autonomie relative
  • Le manque d’option pour un boîtier plus grand
  • L’absence d’un bloc d’alimentation (compétent)

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