Un nouvel album pour Kimi Djabaté, éternel optimiste

L’artiste originaire de Guinée-Bissau Kimi Djabaté propose un nouvel album dans lequel il aborde plusieurs thématiques particulières d’une Afrique moderne. Dindin, sorti le 24 février, est aussi l’occasion pour ce multi-instrumentiste de perpétuer les coutumes de ses racines griot.

Guitariste, percussionniste et joueur de balafon, Kimi Djabaté est considéré par plusieurs comme l’un des musiciens les plus doués du continent. Il a évolué avec les plus grands comme Mory Kanté ou même récemment Madonna (sur sa pièce Ciao Bella).

Jusqu’ici, on lui doit trois projets, Teriké (sorti en 2005), Karam (en 2009) et Kanamalu, en 2016. L’artiste qui est maintenant basé à Lisbonne, au Portugal, est de retour avec un nouvel opus dans lequel il se livre un peu plus.

« Obligé par sa famille de chanter et danser contre son gré afin de rapporter un peu d’argent, Kimi n’a pas été en mesure de s’amuser avec insouciance comme les enfants de son âge », explique-t-on dans le communiqué annonçant la sortie de ce nouvel album. Dindin veut dire « enfants » en mandingue.

L’album de 11 titres, sorti chez Cumbancha, s’ouvre sur Afonhe et se referme avec Djugu Djugu.

Les mélomanes reconnaîtront du blues électrique, mais aussi des mélanges afro-latin ou encore afro-portugais et même parfois afrobeat.

Kimi Djabaté revient donc sur son enfance parfois difficile, ses relations avec sa famille et ses proches. Il aborde aussi les questions délicates comme la religion, les droits des femmes, l’éducation, la justice et l’iniquité sociale, etc.

« Le futur est quelque chose que je construis avec le présent », confie néanmoins Djabaté décrit comme un éternel optimiste.

Né à Tabato, en Guinée-Bissau en 1975, Djabaté a été élevé dans une famille de griots qui ont préservé les traditions orales et lui ont ainsi transmis des connaissances culturelles essentielles par la chanson

Plusieurs se réjouiront des riffs de guitare rock électrique sur le titre Alidonke, des grooves funky de Afonhe ou du mélange balafon, guitare et n riff d’accordéon sur Yensoro.

« Nous avons eu une chance / D’être heureux / Mais tu n’as pas attendu / Tu m’avais entre tes mains / Je t’avais entre les miennes / Mais tu n’as pas attendu », chante-t-il.

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