Powerful men, l'école des champions

Touki Montréal vous propose la critique de Powerful men, l’école des champions, un documentaire réalisé par Fulvio Bernasconi (2007) et présenté le 17 avril lors de la soirée thématique sur le soccer du Festival PanAfrica Internatioal.

Diffusé en première partie de la soirée thématique sur le soccer, Powerful men, l’école des champions nous ouvre les portes de l’Aces Youth Soccer Academy (AYSA), une école de football créée à Harare, au Zimbabwe par l’entraîneur suisse Marc Duvillard.

Sur les murs, des portraits de Zidane, Ronaldino, Rui Costa. Dans leurs yeux, des rêves de carrière. Pour la plupart orphelins, les élèves de l’Aces Youth Soccer Academy ne sont pas des étudiants comme les autres. Confrontés à la violence sociale et à la pauvreté depuis leur plus jeune âge, ils ont rejoint, dans l’espoir d’une vie meilleure, l’école de football fondée par Marc Duvillard, un ancien entraîneur suisse.

Soumis à une discipline de fer, ils y apprennent chaque jour les règles du jeu sur le terrain et dans la vie. De leurs efforts et leur persévérance dépendra leur avenir. Un avenir qu’ils voient à des milliers de kilomètres d’ici. Madrid. Milan. Manchester… L’eldorado européen.

Des séances d’entraînement aux matchs de compétition en passant par les salles de classe, on suit avec espoir ces graines de champions que la vie a faits grandir trop vite. Malgré l’extrême pudeur qui se dégage de leurs propos, on perçoit chez eux les attentes et les doutes qui parfois les dévorent.

Touchés par l’injustice qui les a frappés, on veut croire que cette école leur offrira un avenir plus doux. Mais pour échapper à la misère ambiante, ils devront faire preuve d’une rigueur et d’une discipline à toute épreuve, acquérir le goût de l’effort et le dépassement de soi… Le prix de l’Excellence.

Et même si on sait que tous ne deviendront pas professionnels, cette école aura eu le mérite de leur avoir apporté un cadre et des repères et de leur redonner foi en l’avenir…