Avec Love revolution, l’auteure-compositrice-
Deux ans après son premier opus Everyday is a new world, Inna – de son vrai nom Inna Bocoum – nous plonge dans les belles années des cabarets français. Ces années où le Lido et le Moulin Rouge étaient des passages incontournables.
Pour tous les nostalgiques de cette époque, les titres La fille du Lido et French cancan sont un véritable ravissement et redonnent leurs lettres de noblesse à ces lieux mythiques des nuits parisiennes. Fraîcheur, couleurs et pop s’invitent dans nos oreilles.
Mais contrairement à tout ce que l’on a pu entendre jusqu’à présent, Inna Modja y ajoute sa signature musicale héritée de l’époque où elle était membre d’un groupe de papy swingueurs à Bamako, le Rail Band. Ses racines sont indéniablement une source d’inspiration que beaucoup d’artistes peuvent lui envier.
La mauvaise fille
Pour tous les indécis, laissez-vous convaincre par la couverture de cet album. C’est une Inna Modja souriante qui laisse découvrir ses magnifiques jambes qui vous attend. Love revolution saura faire de tout hiver, un moment plaisant et des plus réconfortants.
Sixième de sept enfants, Inna a la musique dans le cœur. Née à Bamako au Mali dans une famille peule du Sahel (Modja veut dire « la mauvaise fille » en Peul), Inna découvre la musique dès sa plus tendre enfance grâce à ses parents qui l’inscrivent dans une chorale. Ces visionnaires ont vu juste, chez Inna c’est inné.