Spectacle des Maliens Habib Koité et Bassekou Kouyaté à Montréal

Les virtuoses maliens Bassekou Kouyaté et Habib Koité feront une escale à Montréal en mars prochain dans le cadre d’une tournée qui les conduira dans plusieurs villes américaines.

Habitués des scènes montréalaises, les deux artistes se produiront le dimanche 3 mars, à 20 h, au National dans le cadre de la programmation de Nuits d’Afrique à l’année. Ce sera toutefois la première fois que les deux Maliens joueront ensemble ici dans ce spectacle pensé pour le mois de l’histoire des Noirs.

Habib Koité, qu’on associe souvent à un grio des temps modernes, est un artiste qui allie musiques traditionnelles africaines et rythmes occidentaux et qui livre des compositions diversifiées qui fédèrent le public et traversent les frontières.

Né en 1958 à Thiès, au Sénégal, mais originaire de la région de Kayes au Mali, Koité est diplômé de l’Institut National des Arts (INA) à Bamako, et deviendra d’ailleurs le chef d’orchestre de l’INA Star, du nom du groupe des élèves de cette éco malienne, mais aussi professeur de guitare.

«Personne ne m’a réellement appris à chanter ou à jouer de la guitare, a déjà expliqué ce virtuose. J’ai regardé mes parents, et cela a déteint sur moi.»

On lui doit sept albums, dont son dernier Soô, sorti en 2014.

Bassekou Kouyaté (g) et Habib Koité

Quant à son compère Bassekou Kouyaté, c’est un maitre du n’goni, un instrument à corde traditionnel considéré comme l’ancêtre du banjo. «C’est un instrument royal (…) et c’est à nous de faire la promotion de cet instrument», a déjà confié à Touki Montréal celui qui joue le N’goni depuis l’âge de 11 ans.

En janvier dernier, il a sorti un nouvel album intitulé Miri qui signifie rêve ou contemplation dans lequel il aborde la délicate situation politique de son pays.

Avec sa femme Aminata Amy Sacko et les autres membres de son groupe, Bassekou Kouyaté voyage de capitale en capitale pour propager les sonorités de sa région, particulièrement les ondes de son instrument fétiche, le Ngoni.

Pas étonnant d’ailleurs que le quotidien britannique The Independent se soit permis de sacrer son groupe, Ngoni Ba, meilleur groupe rock’n’roll du monde en 2008.

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