Test de la montre Enduro de Garmin

Avec son autonomie époustouflante, la montre Enduro de Garmin marque le coup en repoussant encore plus loin l’innovation dans ce secteur pourtant si concurrentiel. Il fallait donc qu’on l’essaye.

Vendue environ 1100 $, la montre Enduro de l’horloger américain fascine autant qu’elle intrigue bon nombre de consommateurs. Lorsqu’on ouvre la boîte du produit, la première fois, on y retrouve la montre Enduro (51 x 51 x 14,9 mm) avec son bracelet noir (très confortable), le câble de chargement/données ainsi que de la documentation.

Deux options sont seulement offertes pour ce produit. Soit le modèle en acier qui pèse 71 g, dont 65 g seulement pour le boîtier ou celui en titane, qui ne pèse que 61 g, mais coûte 1249,99 $. C’est d’ailleurs ce dernier modèle que nous avons essayé.

Effrayé au départ par la taille gigantesque du boîtier (51 mm), comparativement par exemple aux autres produits comme la montre Garmin Forever 55, on finit par s’y habituer en raison notamment de son poids plume, mais aussi du bracelet, fait de boucle scratch ultralégère en nylon élastique.

Il est franchement très confortable. Plusieurs resteront sceptiques sur la qualité de ce produit et s’inquiéteront d’un effilochage au fil de l’utilisation, mais avouons qu’il tient quand même le coup.

«Conçu pour tenir la distance, lors d’entrainement et d’événements d’ultra-endurance, Enduro offre aux ultra-runners et aux ultra-cyclistes la certitude de porter une montre ayant autant d’énergie qu’eux, avec un accès direct aux données dont ils ont besoin pour réguler et optimiser leurs performances, a confié Dan Bartel, vice-président des ventes internationales chez Garmin. Avec Enduro au poignet, les athlètes d’ultra-endurance peuvent se concentrer sur la compétition sans se soucier de l’autonomie de leur montre. »

Évacuons tout de suite la question des touches physiques propres à certains produits Garmin. En fait, le contrôle à cinq boutons est très facile à utiliser et même ceux qui sont attachés au tactile finissent par s’y faire.

Il est à souligner que le verre Power Glass dispose d’une recharge solaire qui prolonge l’autonomie de la batterie, même s’il reste assez difficile d’évaluer l’efficacité et le réel impact de ce capteur solaire.

Notons que l’utilisateur a ici droit à une très belle vitre qui permet une lecture de données beaucoup plus facile et dans toutes les situations que les versions Saphir (moins de reflets). Il y a toutefois un risque d’égratignure.

Le boîtier est fait en polymère renforcé de fibres avec l’arrière en métal tandis que pour la lunette, c’est de l’acier inoxydable ou titane avec revêtement en carbone amorphe, selon le modèle (et le prix) choisi.

Évidemment, toutes ces précisions n’expliquent pas trop pourquoi la montre GPS Enduro est présentée comme une montre conçue pour les athlètes les plus endurants.

En l’occurrence, parce que l’utilisation de la batterie est assez conforme aux affirmations de Garmin. Signalons que l’entreprise annonce 80 heures d’autonomie en mode GPS (lorsqu’on l’utilise de façon continue en plein soleil à 50 000 lux), 300 heures en mode batterie maximum et… 65 jours en mode montre connectée avec recharge solaire (3 heures par jour en plein soleil à 50 000 lux).

Par exemple, en utilisant le GPS + Galileo, avec la Enduro, on a pu faite près de 22 h d’activité en mode full GPS à raison de 11 h 30 de vélo (qui tire plus d’énergie sur la batterie à cause des capteurs Bluetooth – Cadence, Fréquence cardiaque et Vitesse – et de 4 h de course (Fréquence cardiaque).

On s’est même payé le luxe d’aller en canot-camping. Pour l’occasion, l’option « téléphone » a été déconnectée ce qui a donné une batterie avec 118 jours d’autonomie, mais 65 h d’activités. À la fin de l’aventure, il restait encore 76 jours restant, et ce, malgré 13 h d’activité en canot. Une fois que l’option téléphone a été réactivée, on est tombé à 35 jours !

Le GPS de cette montre est fichtrement bien précis comme souvent avec les produits de Garmin.

Couplée avec un téléphone par exemple, la montre permet de recevoir des courriels, textos et autres notifications. Il est aussi possible d’activer les fonctions de suivi et de sécurité pour ceux et celles qui se sentent en danger. Ainsi, la position de l’utilisateur est alors envoyée à un contact d’urgence. Quoi demander de plus ?

Évidemment, il y a tous les capteurs et les différents modes d’utilisation qui reviennent souvent dans les montres orientées sport et santé (fréquence cardiaque optique, capteur d’oxymètre de pouls, donnée de SpO2, de respiration et du sommeil). Souffrez qu’on ne retienne que quelques données comme le minuteur de récupération optimisé, à la VO2 max.

Pour la récupération après les exercices, on a droit à des suggestions de temps pour que le corps puisse se reposer. Il y a aussi les suggestions quotidiennes pour la course et le vélo en fonction de la charge d’entraînement et du statut d’entraînement.

Signalons aussi le moniteur d’énergie Body Battery qui permet d’optimiser « les réserves d’énergie [du] corps en utilisant la variabilité de la fréquence cardiaque, le stress, le sommeil et d’autres données pour évaluer lorsque vous êtes prêt pour une activité ou lorsque vous avez besoin de vous reposer ».

En résumé

On a aimé

  • Durée de vie hallucinante de la batterie
  • Extrême confort et la qualité du bracelet
  • Facilité d’utilisation
  • Le poids et le confort
  • Moins encombrante que la fenix 6 Pro

On a moins aimé:

  • Absence de carte de navigation
  • Côté musique très basique
  • Manque d’application (widget) et watch face
  • Le prix
  • Pas de synchronisation WiFi

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