RIDM : Les damnés de la mer

L’histoire :
Essaouira. Ville du nord du Maroc. Un des plus gros ports sardiniers au monde. Pourtant les pêcheurs remontent des filets presque vides. Plus de poisson.
Les malheureux iront tenter leur chance 1400 km plus bas, dans la baie de Dakhla, proche de la frontière mauritanienne. Mais la situation est tout aussi désastreuse ici. De gros chalutiers suédois aspirent les fonds poissonneux tandis que les barques marocaines restent sur la plage. Le gouvernement leur interdit toute pêche pour soi-disant “préserver les ressources naturelles”.
La surpêche du Nord dans les mers du Sud vue par la population locale est le fil conducteur du documentaire. Le réalisateur Jawad Rhalid raconte comment peu à peu une mendiante, un épicier et un pêcheur, sont devenus des damnés de la mer.
Le coup de cœur :
Le personnage de Ghyslane la mendiante. Cette femme déterminée et un brin révolutionnaire met de la couleur dans ce monde de pêcheur exclusivement masculin. Mentionnons également la qualité des images et de la trame narrative qui ont valu à ce film de nombreux prix dont celui du meilleur documentaire au festival international du film panafricain de Cannes, en avril dernier.
Le hic :
Même si la situation injuste que vivent les pêcheurs marocains est filmée avec beaucoup de finesse, on peut tout de même se sentir parfois agacé par ce combat qui oppose le « pauvre-gentil » au « riche-méchant » qui lui vole sa seule source de revenu.
Le réalisateur :
Jawad Rhalid est journaliste professionnel en plus d’être réalisateur. D’origine belgo-marocaine il a étudié les communications à Louvain, en Belgique, avant d’être formé à la réalisation à la Radio Télévision Marocaine (RTM). Depuis 1997. il a réalisé plus d’une dizaine de films, dont « El Ejido, la loi du profit » et « Brûler disaient-ils ou les raison de la colère ».
La bande annonce :
(lien juste en anglais??)
Le film sera présenté  en première Nord-américaine le 19 novembre 2009 au Cœur des sciences de l’UQAM.

L’histoire :

Essaouira. Ville du nord du Maroc. Un des plus gros ports sardiniers au monde. Pourtant les pêcheurs remontent des filets presque vides. Plus de poisson.

Les malheureux iront tenter leur chance 1400 km plus bas, dans la baie de Dakhla, proche de la frontière mauritanienne. Mais la situation est tout aussi désastreuse ici. De gros chalutiers suédois aspirent les fonds poissonneux tandis que les barques marocaines restent sur la plage. Le gouvernement leur interdit toute pêche pour soi-disant “préserver les ressources naturelles”.

La surpêche du Nord dans les mers du Sud vue par la population locale est le fil conducteur du documentaire. Le réalisateur Jawad Rhalid raconte comment peu à peu une mendiante, un épicier et un pêcheur, sont devenus des damnés de la mer.

Le coup de cœur :

Le personnage de Ghyslane la mendiante. Cette femme déterminée et un brin révolutionnaire met de la couleur dans ce monde de pêcheur exclusivement masculin. Mentionnons également la qualité des images et de la trame narrative qui ont valu à ce film de nombreux prix dont celui du meilleur documentaire au festival international du film panafricain de Cannes, en avril dernier.

Les_damnes_de_la_merLe hic :

Même si la situation injuste que vivent les pêcheurs marocains est filmée avec beaucoup de finesse, on peut tout de même se sentir parfois agacé par ce combat qui oppose le « pauvre-gentil » au « riche-méchant » qui lui vole sa seule source de revenu.

Le réalisateur :

Jawad Rhalid est journaliste professionnel en plus d’être réalisateur. D’origine belgo-marocaine il a étudié les communications à Louvain, en Belgique, avant d’être formé à la réalisation à la Radio Télévision Marocaine (RTM). Depuis 1997. il a réalisé plus d’une dizaine de films, dont « El Ejido, la loi du profit » et « Brûler disaient-ils ou les raison de la colère ».

La bande annonce :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=YtaKcj5QLZI[/youtube]

Le film sera présenté  en première Nord-américaine le 19 novembre 2009 au Cœur des sciences de l’UQAM. Il est en compétition dans la catégorie Éco-camera.

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