5 raisons de voir Black Panther: Wakanda Forever au cinéma

Black Panther: Wakanda Forever. © 2022 MARVEL.

Ça y est. Après quatre ans d’attente, le deuxième volet de Black Panther est enfin sorti dans les salles. Pas de suspense inutile. Black Panther : Wakanda Forever est un excellent film, du même calibre, voire supérieur, que le premier film. Et ce, malgré l’absence de Chadwick Boseman dans le rôle-titre. Voici 5 raisons d’aller voir Wakanda Forever au cinéma. Certifié sans spoilers (ou presque).

1. Un bel hommage à Chadwick Boseman

La mort de l’acteur Chadwick Boseman à l’âge de 43 ans d’un cancer du côlon a secoué le monde entier le 28 août 2020. Une question était alors sur toutes les lèvres : qu’adviendra-t-il du film Black Panther après la disparition de son héros? 

Le studio Marvel a pris la sage décision de ne pas le remplacer. Le réalisateur et scénariste du film, Ryan Coogler, a donc réécrit le scénario du deuxième volet en y intégrant la mort de T’Challa d’une maladie. Une disparition qui est en filigrane tout au long du film alors que les personnages principaux sont en plein processus de deuil de T’Challa, leur roi, leur fils, leur frère, leur ami, leur compagnon… 

Malgré son absence, T’Challa est donc très présent dans le film. On évite de tomber dans la mièvrerie et le tout sonne très juste (comme tout le film d’ailleurs). Sans rien divulgâcher, la révélation à la fin du long métrage vous donnera certainement quelques frissons.

2. Un scénario bien ficelé

La grande force de Wakanda Forever est sans aucun doute son scénario, coécrit par le réalisateur Ryan Coogler (qui avait d’ailleurs signé le premier volet de Black Panther après avoir réalisé des pépites comme Creed ou encore Fruitvale Station). Le scénario est soigné, bien écrit, complexe, juste, touchant, bourré d’action. Oui, tout ça à la fois…

Les personnages sont bien développés, particulièrement les rôles de la princesse Shuri (Letitia Wright) et celui du « méchant » du film (le terme antagoniste serait plus juste), le très charismatique Namor, campé par l’excellent acteur mexicain Tenoch Huerta Mejía (nous y reviendrons plus en détail). 

Petite déception cependant : on aurait aimé voir Nakia (Lupita Nyong’o) un peu plus longuement à l’écran. Idem pour la génialissime et badass générale Okoye (Danai Gurira). Toutes deux sont un peu moins présentes comparativement au premier film.

Tenoch Huerta Mejía AKA Namor. Photo d’Eli Adé. © 2022 MARVEL.

3. De l’action à revendre

Wakanda Forever est un film de superhéros estampillé Marvel. Et qui dit superhéros, dit action à revendre. Et on peut dire que les scènes d’action ne déçoivent pas. Explosions en tous genres, cascades à n’en plus finir, combats au corps à corps d’un impressionnant réalisme. De ce côté, Marvel a mis le paquet. 

Les effets spéciaux sont à couper le souffle. Cette nouvelle incursion au Wakanda ne déçoit vraiment pas. D’ailleurs, les effets spéciaux utilisés pour représenter le royaume sous-marin de Talokan (savant mélange entre le mythe de l’Atlantis inspiré et la mythologie aztèque) et ses habitants sont particulièrement bluffants. Ces derniers font d’ailleurs penser aux personnages d’Avatar de James Cameron.

Néanmoins, les cascades et autres effets spéciaux ne dénaturent en aucun cas Wakanda Forever qui est avant tout un excellent film, avant d’être un film d’action ou un film de superhéros. Un excellent film comme Ryan Coogler a le don d’en faire. Un film nuancé qui ne tombe pas dans le manichéisme. Dans Wakanda Forever, les « gentils » ont leur part d’ombre et les « méchants » ont des raisons légitimes d’agir comme ils le font. On aime. Beaucoup.

4. Namor : un antagoniste de haut calibre

Ah… Namor. S’il y a bien un personnage qui se démarque dans Wakanda Forever, c’est bien lui, le roi (ou plutôt le Dieu) du royaume sous-marin de Talokan. Sans entrer dans les détails, Namor deviendra un antagoniste alors qu’il veut protéger son royaume du monde extérieur, car (petit spoiler) le fameux vibranium, qui a rendu le Wakanda si puissant, est présent ailleurs sur Terre (ou plutôt dans la mer)…

Namor, qui est âgé de plus de 500 ans, a d’ailleurs vu la civilisation de ses parents réduite en esclavage par les conquistadors espagnols. Un aspect sombre de l’histoire de l’humanité qui a sans aucun doute accentué sa méfiance à l’égard des hommes. D’ailleurs, les scénaristes ont réimaginé les origines de Namor pour le film en s’inspirant de la Mésoamérique (principalement les Aztèques, les Mayas et les Toltèques). 

Ce personnage complexe est incarné de main de maître par l’acteur mexicain Tenoch Huerta Mejía. Toujours juste, il vole littéralement la vedette dans chacune de ses scènes. Il dépeint à la perfection un Namor aussi digne que terrifiant, prêt à tout pour protéger les siens. On ne serait pas étonné de le voir nommé aux Oscars dans la catégorie du meilleur rôle de soutien l’année prochaine. Et s’il remporte la statuette, ça sera amplement mérité.

Letitia Wright alias Shuri dans Black Panther: Wakanda Forever. Photo courtoisie de Marvel Studios. © 2022 MARVEL.

5. Shuri (Letitia Wright) déploie ses ailes

Avec la disparition de son frère T’Challa, Shuri se retrouve catapultée, un peu malgré elle, sur le devant de la scène. Et, franchement, l’actrice guyano-britannique Letitia Wright ne déçoit pas. Son rôle prend de plus en plus d’ampleur au fil des scènes. La petite Shuri brillante, drôle et attachante du premier film gagne en profondeur dans Wakanda Forever

Letitia Wright ne porte pas le film à elle seule, mais la star du film, c’est clairement Shuri. D’ailleurs, c’est à elle que Namor adresse l’une des phrases les plus marquantes et importantes du film : « Seules les personnes les plus brisées peuvent devenir de grands leaders. » Endeuillée, rongée par une envie de vengeance, Shuri fera des choix, ses propres choix. Des choix dignes d’une leader, d’une reine. La nouvelle reine du Wakanda.

Notre note: 10 / 10

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