Après une dizaine de jours de festivités, le Festival international de jazz de Montréal a tourné la page de sa 43e édition en se réjouissant une nouvelle fois de l’affection du public.
Saluant une programmation à la fois « audacieuse » et » rassembleuse », les organisateurs de la mouture 2023 du plus grand festival de jazz au monde ont exprimé leur satisfaction de voir autant de monde converger quotidiennement vers les salles et scènes prévues pour l’occasion.
Avec le projet Le Jazz est partout présenté par TD, le public avait l’occasion par exemple de « mieux comprendre et ressentir toute la pertinence et la modernité du jazz, en passant par l’influence qu’il exerce sur d’autres styles musicaux et son importance historique ».
Il s’agit d’un parcours de réalité augmentée qui permet de plonger dans huit tableaux explorant les différentes facettes du jazz d’hier et d’aujourd’hui.
« Le jazz réunit des gens de tout âge et de toute provenance, a-t-on fait savoir. Il sait bâtir des ponts, sur scène et dans les foules. »
Pour le directeur de la programmation du Festival, Maurin Auxéméry, « un vent nouveau souffle sur notre cher jazz, et on peut être fier aujourd’hui de voir le public au rendez-vous. Le miracle a encore eu lieu. Une nouvelle scène en plein essor et des légendes qui montrent la voie : Vive le jazz».
Quelque 400 journalistes, photographes et professionnels des médias ont été accrédités cette année pour voir et évaluer les performances des Jupiter & Okwess, Tank and the Bangas, The Brooks, Dominique Fils-Aimé, Hanorah, Joseph Sarenhes, Pierre Kwenders, Hailu Mergia, Ibrahim Maalouf et autres.
Notons quand même quelques annulations/reports cette année, au premier rang duquel Macy Gray, Chris, mais aussi Aiza, Vieux Farka Touré ou Obongjayar.
Heureusement, les artistes de la scène locale sont toujours là au rendez vous pour prendre le relais ou simplement rappeller qu’ils n’ont rien à envier aux autres.
Au total, plus de 350 concerts ont eu lieu sur 10 jours, dont les 2/3 étaient gratuits.
