Le Néo-Montréalais Dicko Fils vient de sortir un nouvel album, enregistré chez lui au Burkina Faso et dans lequel, il célèbre ses 20 ans de carrière.
Vedette dans son pays d’origine ou il cumule des milliers de followers, le chanteur a donc présenté au Club Balattou son 12e album en carrière intitulé, La Route. Dans cet opus, il y « embrasse la modernité en surfant sur la vague afrobeats, tout en conservant au premier plan la tradition ancestrale du Ngoni », indique-t-on dans un communiqué.
Maintenant installé de ce côté de l’océan, le chanteur, de son vrai nom Moulaye Dicko, a dû fuir son pays.
Cet artiste nomade peulh est issu d’une lignée de 14 enfants et il puise son inspiration aux sources des griots du Mandé, comme Salif Keita et Oumou Sangaré.
« Virtuose du n’goni et chanteur aux registres variés, il se fait connaître dès 2005 avec son premier groupe, Le Faso Kanou, souligne-t-on. Dès 2007, il brille dans les capitales ouest-africaines, enchaîne les albums et devient une star des pistes de danse en 2014 avec son tube Denke Denke. Acteur des festivals internationaux, il collabore à des créations scéniques marquantes, comme Antigone, inspiré de Mandela »
Son album est composé de huit titres, essentiellement composés avant son installation dans la Belle-Province, l’an dernier. Il s’ouvre sur le titre Yètaama et c’est la pièce Karissa qui referme le tour.
« Ce nouvel opus est une célébration de la vie et de la mort, précise-t-on. Un appel au vivre ensemble et au respect. À accepter les différences qui sont le fondement de notre humanité. Ainsi, le titre Cohésion sociale évoque la crise sécuritaire en cours au Burkina, Adunaaru célèbre les citoyens du monde qui s’affranchissent des frontières et Ethnie se veut un hommage au Peules du monde entier. »
