« Afriques Musiques – Une histoire des rythmes africains » de Florent Mazzoleni

Publié chez Hors Collection, Afriques Musiques – Une histoire des rythmes africains de Florent Mazzoleni est un magnifique ouvrage qui permet d’en apprendre plus sur l’histoire de plusieurs musiques du continent comme la rumba congolaise, le high life du Nigéria ou du Ghana ou encore le makossa du Cameroun.

Organisé en 13 pistes ou chapitre (un peu comme un disque ou une cassette), l’ouvrage fait le pari de regrouper l’histoire des rythmes africains.

« Transversal et panoramique, cet ouvrage retrace une histoire personnelle de ces milliers de voix, de musiciens, d’orchestres et d’artistes, célèbres ou anonymes, qui ont donné leurs lettres de noblesse musicales à une grande partie du continent africain », explique l’auteur Florent Mazzoleni dans l’Avant-propos du livre.

Ce dernier parle des musiques de plusieurs pays aussi bien francophones qu’anglophones comme le Mali, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, mais aussi le Ghana ou le Nigéria.

L’idée est donc de rendre « avant tout hommage au formidable essor des musiques africaines modernes », dit encore l’écrivain, producteur et photographe, auteur d’une vingtaine d’ouvrages.

Il illustre également l’origine de musiques d’ailleurs comme le jazz, le R&B, notamment. Les passionnés d’histoire seront surpris du tour du monde qu’a fait la rumba congolaise, par exemple.

Le lecteur en apprend aussi sur la portée qu’ont eu les grands groupes de musique et autres orchestres comme le Rail Band de Bamako, le Super Diamono de Dakar, L’orchestre Poly-Rythmo de Cotonou. Il aborde aussi les grands du continent comme Franco Luambo, Fela Kuti, Manu Dibango, Cesaria Evora, et les étiquettes et maisons de disque comme Decca, Olympia, Syllart Records, Loningisa, La Voix Bantoue.

Si on en sait en général plus sur la rumba et l’afrobeat, les curieux pourront mieux comprendre le M’balax au Sénégal ou la Morna au Cap-Vert tout comme le lien direct entre la musique et l’évolution des moeurs et la destinée de ces pays.

Par exemple, il est bon de savoir que le premier tube panafricain Independance Cha Cha proclamé depuis Bruxelles en février 1960 par Joseph Grand Kallé Kabasele a accompagné le Congo, mais aussi plusieurs pays vers leur accessions à la souveraineté.

Forcément, dans cet ouvrage de 248 pages, il y a quelques petites erreurs (Manou Gallo est Ivoirienne et non Camerounaise), mais l’essentiel est là. Avec Afriques Musiques, les enfants du continent pourront en savoir plus sur les musiques qu’ils dansent et écoutent au quotidien.

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